• Nouvelle statue inaugurée il y  a peu de temps au jardin des personnalités.

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  • Il n'y a pas que des peintres à Honfleur, il y a aussi des poêtes.

    Henri de Régnier, nom donné au collège de Honfleur.

    Né d'une vieille famille de l'aristocratie de Honfleur, Henri de Régnier poursuit des études de droit avant de se consacrer à la littérature. Il collabore à diverses revues sous le pseudonyme de Hughes Vitrix, soulignant ainsi son admiration pour Hugo et Vigny. Son premier recueil, Lendemains (1855), porte l'empreinte de cette influence. Puis il fréquente, avec son ami Francis Vielé-Griffin, le salon de Mallarmé et il est l'un des plus appréciés du maître parmi la jeune génération symboliste. À cette époque, il utilise couramment le vers libre. À partir d'Épisodes (1888), ce symbolisme s'accentue jusqu'à atteindre son apogée dans Les Jeux rustiques et divins (1897). Dans le poème « Le Vase », un des plus beaux, l'inspiration artistique est figurée dans le travail du potier. Mais déjà la recherche de plus en plus affirmée d'effets plastiques oriente Régnier vers le Parnasse : en 1896, il épouse la seconde fille de Heredia et se brouille avec Vielé-Griffin alors qu'ils avaient, pendant plusieurs années, proposé alternativement leurs poèmes à L'Écho de Paris. La civilisation antique l'inspire toujours, mais dans une poésie plus traditionnelle ...(texte emprunté encyclopedia universalis)


    LE VOEU

    «N'avez-vous pas tenu en vos mains souveraines
    La souplesse de l'eau et la force du vent?
    Le nombreux univers en vous fut plus vivant
    Qu'en ses fleuves, ses flots, ses fleurs et ses fontaines.»

    C'est vrai. Ma bouche a bu aux sources souterraines;
    La sève s'est mêlée à la fleur de mon sang
    Et, d'un cours régulier, naturel et puissant,
    Toute l'âme terrestre a coulé dans mes veines.

    Aussi, riche et joyeux du fruit de ma moisson
    Et du quadruple soir de mes quatre saisons,
    Je te donne ma cendre, ô terre maternelle,

    Pour renaître plus vif, plus vaste et plus vivant
    Et vivre de nouveau la Vie universelle,
    Dans la fuite de l'Eau et la force du Vent.


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    C'est "à la care" du quai de la tour
    et
    du cours des fossés,
    la maison de la chambre de commerce
    près du cinéma.


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  • Au 5 de la rue Bucaille visitée Hier a vécu un peintre Jean Dries (1905-1973)

    "Né en Lorraine à Bar le Duc, formé à Paris chez Lucien Simon, amoureux de la lumière et des paysages méditerranéens, il s'installe en 1932 à Honfleur à l'appel de ses amis. Il y deviendra l'un des "peintres de l'estuaire", successeurs des impressionnistes. Fixé définitivement en 1942 à Paris, il partage son temps et son travail entre ses trois "patries" ; la Normandie, L'ile de France et la Provence.

    http://www.jeandries.com/fr/Accueil.html

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  • Poète, écrivain, Lucie Delarue Mardrus est née à Honfleur.

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    Lucie Delarue-Mardrus fut une grande figure littéraire et artistique de la Belle Epoque et des années folles. Née à Honfleur en 1874, elle se marie fastueusement avec le traducteur des Mille et une nuits, le célèbre docteur Mardrus. Ce dernier lui ouvre les portes du monde littéraire qu'elle séduit rapidement avec des recueils poétiques fameux, Occident, Ferveur, Par vents et marées... Devenue célèbre et même adulée par le monde littéraire parisien, elle diversifie sa production littéraire, écrit des contes, des critiques littéraires et des romans, Le roman des six petites filles, L'Ex voto, Graine au vent... Plus tard, après son divorce, elle peint, sculpte, compose des partitions musicales et des paroles de chansons. Elle meurt en 1945 à Château-Gontier en Mayenne.Musicienne, peintre, sculpteur, écrivain, également scénariste et diariste, cette femme aux multiples talents et aux nombreuses facettes fascine encore aujourd'hui

    http://www.fabula.org/actualites/article23671.php

     

    L'Odeur de mon pays...

    L'odeur de mon pays était dans une pomme.
    Je l'ai mordue avec les yeux fermés du somme,
    Pour me croire debout dans un herbage vert.
    L'herbe haute sentait le soleil et la mer,
    L'ombre des peupliers y allongeaient des raies,
    Et j'entendais le bruit des oiseaux, plein les haies,
    Se mêler au retour des vagues de midi...

    Combien de fois, ainsi, l'automne rousse et verte
    Me vit-elle, au milieu du soleil et, debout,
    Manger, les yeux fermés, la pomme rebondie
    De tes prés, copieuse et forte Normandie ?...
    Ah! je ne guérirai jamais de mon pays!
    N'est-il pas la douceur des feuillages cueillis
    Dans la fraîcheur, la paix et toute l'innocence?

    Et qui donc a jamais guéri de son enfance ?...

    Lucie DELARUE-MARDRUS, Ferveur (1902


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    Alexandre Dubourg

    Peintre français (Honfleur 1821  – id. 1891).

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    De famille modeste, il exerce très tôt le métier d'employé de commerce, consacrant ses loisirs à la peinture. Sa rencontre avec le peintre Gustave Hamelin sera décisive puisque celui-ci l'encourage à se rendre à Paris. En 1841, Dubourg y est l'élève de Léon Coignet et fait la connaissance de divers artistes, parmi lesquels Félix Cals, qui le rejoindra plus tard à Honfleur. Mais, de nature modeste, Dubourg ne souhaite pas faire carrière et décide de fuir Paris, lui préférant sa région natale. Il devient professeur de dessin au collège de Pont-Audemer puis à l'école de Honfleur, où il s'installe définitivement tout en continuant à participer aux Salons des Champs-Élysées de la capitale de 1859 à 1889. À partir de cette époque, tous ses tableaux, aquarelles et dessins évoquent la vie de Honfleur dans des compositions discrètes aux tonalités claires, traitées par de petites touches impressionnistes, dans un souci de description et de précision qui n'est pas sans évoquer le style de Corot : scènes de la vie quotidienne et portraits (les Bains de mer à Honfleur, 1869, Honfleur, musée Eugène-Boudin ; Jeune Paysanne au repos, environs de Honfleur, id. ; Marche à Pont-l'Évêque, Pau, musée des Beaux-Arts ; la Fenaison, id.) succèdent ainsi aux marines et aux paysages (Voiliers devant Honfleur, 1887, Honfleur, musée Eugène-Boudin). Ses aquarelles, plus rapides et nerveuses, montrent davantage de liberté dans l'exécution (Plate échouée, id.). À Honfleur, il mène une existence très retirée, consacrant ses seules sorties à la fréquentation de la ferme Saint-Siméon, où il retrouve Cals, Monet et Boudin. C'est avec l'aide de ce dernier qu'il fondera dans sa ville en 1869 un musée de peinture, dont il deviendra le conservateur. La plupart de ses toiles y sont conservées, ainsi qu'au musée du Vieux-Honfleur, aux musées municipaux du Havre, de Fécamp et de Trouville et aux musées des Beaux-Arts de Caen, de Pau et de Rouen. Deux rétrospectives ont été consacrées à Dubourg par le musée de Honfleur en 1970 et 1985.

    Extrait du dictionnaire de la peinture

    march__a_honfleur

    navire_pres_d_un_port

    je_retour_de_peche_a_honfleur

    apres_midi_a_la_plage_de_trouville


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