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La Montagne Sainte Victoire, je l'ai toujours vue de loin depuis les hôtels ou le bureau d’Aix en Provence ou en peinture sur les tableaux de Paul Cézanne. Et samedi matin, avant de reprendre le train, je suis allée la voir de plus près.
Le rouge ocre des tableaux du maître du coin, les pins immenses et les pierres arides, tout y était !
Très jolie balade.
peintures de Paul Cezanne
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Représentation du Turc en Italie du 4 juillet supprimée
En raison d’un mouvement de grève national suivi par les salariés intermittents du Festival d'Aix, la représentation du Turc en Italie de ce vendredi 4 juillet ne pourra pas avoir lieu. Les spectateurs peuvent :
- dans la limite des places disponibles reporter leur billet pour une autre date
en contactant La Boutique du Festival au 08 20 922 923 - OU obtenir le remboursement de leur billet
merci de remplir ce formulaire en cliquant ici, d’y joindre l’original de vos billets et de l’expédier ou de le déposer auprès de La Boutique du Festival avant le 31 août 2014. Aucune demande de remboursement ne sera acceptée après cette date. Aucun remboursement ne pourra être effectué directement à La Boutique du Festival -
Dommage pour moi !!! mais j'ai promis : je soutiens leur cause alors je ne râle pas......mais ça me déçoit quand même beaucoup beaucoup....
Voila les chaises les plus belles d'Honfleur !
Je ne sais pas qui est l'artiste mais elles sont magnifiques (de mon point de vue bien sur!)
Elles appartiennent au bar restaurant "le vintage"
2 commentaires - dans la limite des places disponibles reporter leur billet pour une autre date
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Promenade tôt le matin quand il n 'y a encore personne. Que du bonheur !
et voila où je vais ce soir :
Gioacchino Rossini (1792 - 1868) Il Turco in Italia Le Turc en Italie
Dramma buffo en deux actes sur un livret de Felice Romani
Créé le 14 août 1814 au Teatro alla Scala de MilanDirection musicale Marc Minkowski Mise en scène Christopher Alden Décors Andrew Lieberman Costumes Kaye Voyce Lumière Adam Silverman ASSISTANT A LA MISE EN SCENE Vincent Huguet* COLLABORATEUR AUX MOUVEMENTS, ASSISTANT A LA MISE EN SCENE Jean-François Kessler ASSISTANT MUSICAL Pierre Dumoussaud
CHEF DE CHANT – CONTINUO Francesco Corti
CHEF DE CHANT – REPETITRICE D'ITALIEN Roberta Ferrari SET ASSISTANTS Blanca Añón, Aurélie Maestre
COSTUMES ASSISTANT Clémence Pernoud*Selim Adrian Sâmpetrean Fiorilla Olga Peretyatko* Don Geronio Alessandro Corbelli Narciso Lawrence Brownlee Prosdocimo Pietro Spagnoli Zaida Cecelia Hall Albazar Juan Sancho Chœur Ensemble vocal Aedes Orchestre Les Musiciens du Louvre Grenoble Production / Coproduction
Nouvelle production du Festival d’Aix-en-Provence
En coproduction avec l'Opéra de Dijon et le Teatr Wielki - Opéra national de PologneAu second acte, le duetto si piquant «D’un bel uso di Turchia», dans lequel le jeune Turc propose tout simplement au mari de lui vendre sa femme, est digne du charmant duetto du premier acte. Ces paroles convenaient trop au tour d’esprit de Rossini pour qu’il ne leur donnât pas un chant parfaitement dramatique. Il est impossible de réunir plus de légèreté, plus de gaieté et plus de cette grâce brillante que personne n’a su rendre comme le cygne de Pesaro. […] C’est comme les arabesques de Raphaël aux loges du Vatican.
Stendhal, Vie de Rossini (1824)
Par un soleil radieux d’opéra bouffe, voici qu’un prince turc bien fait de sa personne et pourvu d’une agile voix de basse débarque sur la côte napolitaine en quête d’aventures féminines. Il ne tarde guère à rencontrer une pétulante Italienne, soprano aussi coquette que virtuose, habituée à papillonner auprès de ses admirateurs au grand dam de son vieux mari. Tout ce petit monde se désire, se jalouse et se dispute sous les yeux du poète Prosdocimo et pour son plus grand bonheur. Car cet auteur en quête de personnages cherchait précisément l’inspiration pour une pièce à écrire. Il ira jusqu’à influer sur les actions de ces figures tragi-comiques, donnant une dimension quasi pirandellienne à l’opéra le plus fou mais aussi le plus délicat de Gioacchino Rossini.*anciens artistes de l'Académie européenne de musique
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Lieutenance avec ou sans mâts
et voila ou je vais ce soir :
Georg Friedrich Haendel (1685 - 1759) Ariodante
Dramma per musica en trois actes (1735)
Livret anonyme d’après Ginevra, principessa di Scozia d’Antonio Salvi (1708), inspiré de L’Orlando furioso de l’Arioste
Créé le 8 janvier 1735 au Covent Garden de LondresDirection musicale Andrea Marcon Mise en scène Richard Jones Décors et costumes Ultz Lumière Mimi Jordan Sherin Chorégraphe Lucy Burge Metteur en scène et concepteur des marionnettes Finn Caldwell ASSISTANT MUSICAL Johannes Keller PIANISTE REPETITEUR Jean-Paul Pruna ASSISTANT A LA MISE EN SCENE Benjamin Davis ASSISTANT DECORS Marc Simmonds ASSISTANT COSTUMES Elisabeth de Sauverzac Ariodante Sarah Connolly Ginevra Patricia Petibon Dalinda Sandrine Piau Polinesso Sonia Prina Lurcanio David Portillo Il Re di Scozia Luca Tittoto* Odoardo Christopher Diffey Chœur English Voices Orchestre Freiburger Barockorchester Continuo
Clavecins 1 et 2Andrea Marcon et Johannes Keller Théorbes / luths 1 et 2 Maria Ferré et Mónica Pustilnik Violoncelle Guido Larisch Co-concepteur des marionnettes Nick Barnes Costumier des marionnettes Dulcie Best Marionnettistes Kate Colebrook, Sam Clark, Tommy Luther, Shaun McKee Production / Coproduction
Nouvelle production du Festival d’Aix-en-Provence
En coproduction avec Dutch National Opera, la Canadian Opera Company et le Lyric Opera of ChicagoCher au roi, plus cher encore à sa fille était ce chevalier, nommé Ariodant, parce qu’il était merveilleusement courageux, mais surtout parce qu’elle savait qu’elle en était aimée. Elle savait que ni le Vésuve, ni le volcan de Sicile, ni Troie ne brûlèrent jamais d’autant de flammes qu’Ariodant en nourrissait pour elle dans tout son cœur.
Ludovico Ariosto, Orlando furioso (1516)
Sous une lune équivoque, un homme chante la trahison de la femme qu’il aime. Le chevalier Ariodante et la princesse Ginevra s’étaient pourtant juré fidélité éternelle. Mais le fourbe Polinesso, qui convoite aussi la jeune fille, a réussi à la faire passer pour infidèle. Désespoir sans fond, suicide manqué et tournoi mortel seront nécessaires au rétablissement de la vérité. Concentré dans l’habile livret d’Antonio Salvi, cet argument emprunté au best seller de l’Arioste – le célèbre Roland furieux – offre l’occasion à Haendel de composer son opéra le plus parfait, sublime chant de solaire félicité puis de lamentation nocturne, écrit aux mesures des plus grandes voix de son temps. C’est la première fois que ce chef-d’œuvre résonne dans la cour de l’Archevêché d’Aix-en-Provence, sous une lune qui, pour être authentique, n’en sera pas moins complice de la fatale illusion.Avec le soutien de BARCLAYS
Et de la KT WONG FOUNDATION (dans le cadre de la saison France-Chine 50)*Ancien artiste de l'Académie européenne de musique
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