• Monsieur Gilles Servat

    Hier soir, super concert sympathique de Gilles servat. C'est toujours aussi bien, sa vois, son humour, sa poésie. Comme d'habitude, un public d'habitués qui, comme moi,  connaissent tous les textes par coeur et se font plaisir à chanter quand il le demande.

    très belle soirée de poésie.

     

    Monsieur Gilles Servat

     

    Monsieur Gilles Servat

     

    Monsieur Gilles Servat

     

     

     Je vous emporte dans mon coeur

     

    Demain la route va me prendre
    Dans les anneaux de ses détours
    Qu'elle se décide à me rendre
    Ou qu'elle m'avale pour toujours

    {Refrain:}
    Je vous emporte dans mon cœur
    Par-delà le temps et l'espace
    Et même au-delà de la mort
    Dans les îles où l'âge s'efface
    Et même au-delà de la mort
    Je vous emporte dans mon cœur

    Demain je m'en vais l'âme en fête
    Vers la patrie de mes amours
    Avec un chant de joie en tête
    Avec pour vous un chant d'amour

    Qu'importe demain la distance
    Si j'ai laissé un peu de moi
    Peu ou beaucoup, quelle importance
    On ne mesure pas son émoi

    Tous ces mots qui de moi s'envolent
    Demain vous n'les entendrez plus
    Les doux oiseaux de nos paroles
    S'ils ne se croisent jamais plus

    Demain quand les étoiles tremblent
    Cherchez Arcturus ou Vega
    Et nous serons encore ensemble
    Si vous pensez un peu à moi

     

     La maison d'Irlande

     

    Dressée parmi les pierres, c’était une chouette maison
    Vers les routes du ciel où l’Irlande est si belle
    Où les murets le soir ourlent de noire dentelle
    Des parcelles de tourbières et de joncs

    Faut passer par un chemin à péter un essieu
    Où l’on peut voir les nuages courir dans les flaques d’eau
    Et tout au bout, les îles vous en mettent plein les yeux
    Les longs sables d’Omey et les cornes de Cruagh

    {Refrain:}
    Chérissons les instants qui se meurent aussitôt
    Et qu’on ne reverra plus jamais
    Chérissons les instants qui se meurent aussitôt
    Et qu’on ne retrouvera qu’au cimetière des photos

    C’était une chouette maison où j’entendais, la nuit,
    Les camions fous du vent rugir au-d’ssus d’ mon lit
    Et l’ lendemain, je regardais la cavalerie charger
    Crinières blanches à l’assaut des rochers

    Crépitement de la pluie en rafales de tambour
    Dans l’odeur de la tourbe, j’écrivais tout le jour
    Et l’ samedi, quand j’allais chez Terry faire le plein
    Au milieu de tout ce monde, je m’ croyais à Dublin

    {au Refrain}

    Et l’ matin du départ, le ciel était tout clair
    Sur le ch’min, je voyais Achill, Bofin et Clare
    Un jeune soleil tout propre empoudrait les sommets
    Et les flots du Streamstown s’enflammaient

    J’y suis r’tourné souvent pour d’autres grands bonheurs
    J’ai des amis là-bas, j’ leur ai laissé mon cœur
    Oui, mais la dernière fois, j’étais un peu perdu
    Quand mes amis m’ont dit "La maison est vendue"

     

    « TYFranz Joseph Haydn »

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  • Commentaires

    1
    CG
    Dimanche 8 Avril 2012 à 08:17

    Bon week end de Pâques !

     

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