• Sainte Bernadette

    Le vieux gréement honfleurais, ancetre de nos bateaux de pêche, à retrouver un mat depuis la semaine dernière.

    Photo prise samedi et lundi il y avait un article dans ouest france expliquant les travaux faits par Yves Capard :

    Yves Capard restaure la Sainte-Bernadette
    Après avoir mené la restauration du Marité, dernier terre-neuvier français, ce Honfleurais, ancien marin et passionné par la marine à voile, refait le gréement de la plus vieille chaloupe honfleuraise.
    Portrait

    Bonnet vissé sur la tête, barbe naissante poivre et sel, sourire carnassier... Yves Capard, 66 ans, a tout du vieux loup de mer. Ajoutez le franc-parler et l'énergie conviviale d'un capitaine au long cours et vous obtiendrez un Honfleurais pur quai, né-natif d'une ville qui, avant d'être surnommée la cité des peintres, était l'autre cité corsaire. Point de Jean Doublet ou de Rackham Le Rouge chez lui si ce n'est une soif bleue pour les horizons lointains. Bâti comme un puissant flambard, maillet et herminette en main, il évoquerait plutôt Cétautomatix, personnage emblématique d'Astérix.

    Bricoleur, le bonhomme l'est, et même plus ! Son savoir-faire en matière de restauration de vieux gréements s'exporte depuis plusieurs années loin de la Lieutenance. « A mon époque, quand on devenait marin professionnel, on apprenait toutes les bases du gréement traditionnel : épissure, noeuds de base, voilure », explique-t-il.

    « La Sainte-Bernadette, l'image de notre port »

    En 2011, les chantiers navals Bernard, de Saint-Vaast-la-Houge, l'ont sollicité pour refaire le gréement du Marité, dernier des terre-neuviers en bois français, construit en 1922 aux chantiers de Fécamp : « Un an de travail sur un bateau magnifique. »

    Avec l'accord des Monuments historiques, il en profite pour revoir le plan de voilure, « afin de retrouver le gréement d'origine, celui d'un trois mâts goélette à hunier ». Car Yves Capard a l'amour du travail bien fait et le respect du patrimoine maritime : « Mon but, c'est de refaire les bateaux dans les règles et comme à l'origine. »

    Un credo d'autant plus cher aujourd'hui quand il s'agit de restaurer l'emblématique chaloupe crevettière honfleuraise qu'il a skippée en 1992, lors du grand rassemblement de voiliers à Brest : « La Sainte-Bernadette, c'est l'image de notre port. Hors de question de faire de l'à-peu-près. »

    La dizaine de membres de l'association La Chaloupe et les chantiers navals du Poudreux, qui l'aident dans la confection de tous les éléments du gréement, du mat aux haubans, sont prévenus !

    Pour cet ancien pilote du Havre, la seule direction à suivre est celle de l'excellence !

     

    Photos GV

     

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    « concertmaison »

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