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Un joli hotel particulier du XVIème à regarder.
Ce remarquable hôtel de la renaissance a été construit par un personnage éminent : Guillaume II le Roux, seigneur de Bourgthéroulde. Il semble que les travaux s'engagèrent dès 1501. A la mort de Guillaume II, en 1520, il devint la propriété de Guillaume III, abbé d'Aumale. C'est à cette époque que fut construite la célèbre galerie d'Aumale (ou de François Ier), représentant l'entrevue du Camp du Drap d'Or. En 1532, c'est le frère de Guillaume III, Claude Le Roux qui hérita du bien.
L'hôtel servit a accueillir des personnages importants comme le cardinal Alexandre de Médicis en 1596. Il resta dans la famille Le Roux jusqu'à la fin du XVIIe siècle.
Victime d'un grave incendie en 1770, qui détruisit l'aile nord, il fut restauré. Il traversa la période révolutionnaire et devint, en 1848 le siège d'une banque, le Comptoir d'Escompte. De nos jours, c'est le siège du Crédit Industriel de Normandie, banque régionale du groupe CIC.
Depuis juin 2010, l'Hôtel est devenu un hôtel de classe internationale suite à sa renovation complète par le groupe SLIH.
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Hier, journée séminaire à Bois-Colombes. Magnifique building . Mais je préfère vraiment travailler en province......
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On a fait une grande ballade mais pas de nombre de kilometre ni de moyenne : runkeeper c'est planté dans la poche de la veste de Denis ! On referas la même ballade pour savoir. Et en passant sur le quai, halte au perroquet.
C'était surement notre dernière assiette apéritive en terrasse pour cette saison. Pas trop frais hier soir. Et personne autour du bassin. On aime aussi Honfleur comme ça.
Mes photos de nuit sont assez jolies je trouve...
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Une découverte ce samedi : le peintre Léon Jules Lemaitre, impressioniste Rouennais . MAgnifique. Valentine nous l'avait dit : ne ratez pas ses toiles.
Léon-Jules LEMAITRE (1850-1905)
Après des études à l'Académie de peinture de Rouen puis dans l'atelier de Gérôme à Paris, Lemaître se passionne pour la peinture de plein air et l'impressionnisme. Il rallie à sa cause ses amis rouennais Frechon, Angrand et Delattre ; "Comme les trois mousquetaires, ils sont quatre, jeunes, ardents..." écrira un critique. Les toiles qu'il peint à cette époque avec une grande vivacité sont rejetées par le public.
Après plusieurs tentatives, toutes vouées à l'echec, il doit se résigner et adopte une technique plus "sage" pour représenter les "coins du vieux Rouen", architectures auréolées de brouillard qu'anime une foule de petits personnages.
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