Par azoline
Lieutenance avec ou sans mâts
Dramma per musica en trois actes (1735)
Livret anonyme d’après Ginevra, principessa di Scozia d’Antonio Salvi (1708), inspiré de L’Orlando furioso de l’Arioste
Créé le 8 janvier 1735 au Covent Garden de Londres
Direction musicale | Andrea Marcon |
Mise en scène | Richard Jones |
Décors et costumes | Ultz |
Lumière | Mimi Jordan Sherin |
Chorégraphe | Lucy Burge |
Metteur en scène et concepteur des marionnettes | Finn Caldwell |
ASSISTANT MUSICAL Johannes Keller PIANISTE REPETITEUR Jean-Paul Pruna ASSISTANT A LA MISE EN SCENE Benjamin Davis ASSISTANT DECORS Marc Simmonds ASSISTANT COSTUMES Elisabeth de Sauverzac | |
Ariodante | Sarah Connolly |
Ginevra | Patricia Petibon |
Dalinda | Sandrine Piau |
Polinesso | Sonia Prina |
Lurcanio | David Portillo |
Il Re di Scozia | Luca Tittoto* |
Odoardo | Christopher Diffey |
Chœur | English Voices |
Orchestre | Freiburger Barockorchester |
Continuo Clavecins 1 et 2 |
Andrea Marcon et Johannes Keller |
Théorbes / luths 1 et 2 | Maria Ferré et Mónica Pustilnik |
Violoncelle | Guido Larisch |
Co-concepteur des marionnettes | Nick Barnes |
Costumier des marionnettes | Dulcie Best |
Marionnettistes | Kate Colebrook, Sam Clark, Tommy Luther, Shaun McKee |
Production / Coproduction
Nouvelle production du Festival d’Aix-en-Provence
En coproduction avec Dutch National Opera, la Canadian Opera Company et le Lyric Opera of Chicago
Cher au roi, plus cher encore à sa fille était ce chevalier, nommé Ariodant, parce qu’il était merveilleusement courageux, mais surtout parce qu’elle savait qu’elle en était aimée. Elle savait que ni le Vésuve, ni le volcan de Sicile, ni Troie ne brûlèrent jamais d’autant de flammes qu’Ariodant en nourrissait pour elle dans tout son cœur.
Ludovico Ariosto, Orlando furioso (1516)
Sous une lune équivoque, un homme chante la trahison de la femme qu’il aime. Le chevalier Ariodante et la princesse Ginevra s’étaient pourtant juré fidélité éternelle. Mais le fourbe Polinesso, qui convoite aussi la jeune fille, a réussi à la faire passer pour infidèle. Désespoir sans fond, suicide manqué et tournoi mortel seront nécessaires au rétablissement de la vérité. Concentré dans l’habile livret d’Antonio Salvi, cet argument emprunté au best seller de l’Arioste – le célèbre Roland furieux – offre l’occasion à Haendel de composer son opéra le plus parfait, sublime chant de solaire félicité puis de lamentation nocturne, écrit aux mesures des plus grandes voix de son temps. C’est la première fois que ce chef-d’œuvre résonne dans la cour de l’Archevêché d’Aix-en-Provence, sous une lune qui, pour être authentique, n’en sera pas moins complice de la fatale illusion.
Avec le soutien de BARCLAYS
Et de la KT WONG FOUNDATION (dans le cadre de la saison France-Chine 50)
*Ancien artiste de l'Académie européenne de musique
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