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Par azoline le 5 Octobre 2012 à 00:00
Une expo a commencé ce mercredi à la pinacothèque de Paris :
Van Gogh rêve de japon. J'irais bien faire un petit tour à Paris moi !!! J'avais beaucoup aimé le musée Van Gogh à Amsterdam.
Voila ce qu'en dit parisbouge
"Tout a été dit sur la fragilité psychologique de Van Gogh, sur ses troubles bipolaires, sa schizophrénie et sur ses crises de délire accompagnées d’hallucinations, ainsi que sur leurs conséquences directes sur son œuvre et sa manière de voir le monde. Mais il est légitime de se demander si l’analyse de ses troubles graves, mise en relation avec l’analyse de ses œuvres n’a pas finalement fait oublier l’essentiel.
Une approche plus traditionnelle de son œuvre permet de constater avant tout que ses références vont se tourner vers un art qui est le contraire de celui qu’il a produit : celui de Hiroshige. Un art dont toute la philosophie repose sur la solidité, la composition, la sérénité, le voyage et la paix intérieure.
Cette rencontre des opposés est étonnante mais rendue possible aujourd’hui grâce à l’exposition simultanée de l’art de Van Gogh et de celui de Hiroshige à la Pinacothèque de Paris. Jamais une étude aussi poussée des références de Van Gogh n’avait été faite et jamais une confrontation aussi audacieuse n’avait été tentée. Elle permet de se rendre compte que les références de Van Gogh au japonisme en général et à Hiroshige en particulier ne sont pas seulement réduites à quelques œuvres phares, copies évidentes du maître d’Edo (ancien nom de Tokyo jusqu’en 1868), mais que la majorité de ses paysages à partir de 1887 sont construits autour d’un système référentiel au centre duquel se retrouve, presque systématiquement, l’œuvre de Hiroshige.
En montrant une quarantaine d’œuvres et principalement des paysages, l’exposition – qui est aussi la première consacrée uniquement à l’artiste hollandais depuis des décennies à Paris – est une démonstration claire de l’importance du japonisme dans l’art impressionniste. La comparaison avec Hiroshige grâce à ces deux expositions concomitantes est évidemment une première qui permet une confrontation d’une précision incomparable."
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Par azoline le 5 Avril 2012 à 00:00
Voici un peintre qui me plait : Charles Angrand . né le 19 avril 1854 à Criquetot-sur-Ouville (Seine-Maritime) et mort le 1er avril 1926 à Rouen
Je l'ai redécouvert dans un livre que l'on m'a récemment offert. (merci encore, ça me plait!)
c'est un peintre de l'époque des impressionistes, qui se diversifie vers le divisionnisme inventé par Seurat..
extrait du livre : Angrand, un fou de perfection .../...La conversion d'Angrand au Divisionnisme ne s'achève qu'avec le 3ème salon des independants (1887) ou il accroche l'inondation à la grande jatte et Un accident. Cette scène de rue animée par Seurat qui lors de leurs promenades nocturnes dans paris lui a souvent montré les halos autour des reverbères en soulignant leur complémentarité de couleur avec la lumière des becs de gaz. Jean Le Fustec qui fut son condisciple à Rouen est enthousiaste : "Un convaincu, un passionné , un religieux de l'art ce petit normand brun à tête de paysan. Il est de la race des Millet et des Corot, et tous le reconnaitraient pour un membre de cette famille s'il s'affublait d'une blouse pour se rendre devant la nature" .../...
l'accident 1887
couple dans la rue 1887
la ligne de l ouest à sa sortie de paris 1886
les villotes 1887-1889
la seine à l'aube 1889
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Par azoline le 24 Janvier 2012 à 00:00
Toujours la télé mais une télé culturelle !
On a découvert les chaines chez orange maintenant qu'on a résilié canal plus et canal satellite .
On a une chaine (la 174) où on visite des musées. Quelqu'un explique l'oeuvre montrée en qualité HD comme les audioguide des musées. c'est génial ! ça s'appelle Pure Screens HD. Voila ce que ça donne. 2 oeuvres de Rubens (j'en ai vu plein plein en espagne)
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Par azoline le 20 Janvier 2012 à 00:14
Voici les cartes postales du musée thyssen que j'ai ramené.
Il y en avait des dixaines d'autres mais il fallait choisir.
Dites moi celles que vous aimez !
musée thyssen - edward hopper - habitacion de hotel - 1931
musee thyssen - egon shiele - casas junto al rio la ciudad vieja - 1914
musee thyssen - henri edmond cross - playa efecto de tarde - 1902
musee thyssen - jusepe de ribera - la piedad - 1633
musee thyssen - lucas cranach el viejo - la ninfa de la fuente - 1530
musee thyssen - max beckmann - quappi con sueter rosa - 1932
musee thyssen - pablo picasso - arlequin con espejo - 1923
musee thyssen - wassily kandinsky - murnau casas en el obermarkt - 1908
musee thyssen - winslow homer - escena de playa - 1869
musee thyssen bramantino - cristo resucitado - 1490
musee thyssen samuel s carr - ninos en la playa - 1879
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Par azoline le 17 Janvier 2012 à 00:00
****un message perso pour CG : je vais dès que possible rue de la chaussée au jardin voir ci elle est là....***
Je ne connaissais que son tableau "le cri" et j'ai été agréablement surprise par l'exposition à Caen sur le Norvégien Edvard Munch. Bon c'est sur, c'est un grand dépressif et on ne se tord pas de rire devant ses tableaux ou ses gravures...., mais une peinture sympathique , qui attire l'oeil et terriblement réaliste malgré cette patte moderne. Pas mal du tout. J'aurais du aller voir celle à Paris au mois de novembre !
Il vous reste jusqu'à samedi soir pour aller au chateau de caen pour la voir (5 euros l'entrée).
"La côte norvégienne servait de révélateur aux états d’âme de Munch. Sur ce paysage qui évoque la palette et le style de Félix Vallotton, un homme (un ami ou le peintre lui-même) est livré à la solitude. Le tableau s’intitule « Mélancolie »." Ouest france
"...Il s’agira de faire venir les oeuvres de l’auteur du « Cri » (notre illustration), le pionnier de l’expressionnisme dans la peinture moderne, actuellement au musée de Bergen, en Norvège."
"Si la production du peintre fascine par sa constance et son aptitude au perpétuel dépassement ; son oeuvre gravé n'en est pas moins exceptionnel. Munch commence la gravure à Berlin en 1894 mais c'est à Paris, en 1896, qu'il fait ses vrais débuts, apprenant la lithographie et surtout l'art difficile de la gravure sur bois. La rigueur de l'art graphique, la concentration qu'elle impose libère son art lui permettant d'atteindre plus complètement qu'en peinture cette puissance synthétique qu'il recherche éperdument. C'est pourquoi nous avons choisi de présenter les facettes de ce génie scandinave en confrontant deux modes d'expression essentiels chez lui: la peinture et l'estampe.
Ce parti a été possible grâce à la complicité de deux collections norvégiennes prestigieuses, l'une publique, le Kunstmuseum de Bergen et l'autre privée, la collection Gundersen.
Regroupées par thème, les oeuvres de l'exposition caractérisent l'univers de l'artiste: la Norvège, la mélancolie, la femme, le couple, l'angoisse, la mort ; présentées indépendamment de toute chronologie puisque, on le sait l'oeuvre de Munch est marqué par d'incessants allers et retours vers les thèmes centraux qu'il a exploré sa vie durant, parfois à plusieurs décennies d'écart.
Munch n'a pas fondé d'école mais la présence de son art est aujourd'hui intacte, tout comme sa sincérité, sa spontanéité, son âpreté aussi, en un mot sa modernité. " Musée des beaux arts de Caen."....et d'un autre côté un discours sentimentaliste où on évoque avec des trémolos sa mélancolie, son 'enfoncement dans le malheur' et autres fadaises, et cela à propos de l'excellente exposition au Musée des Beaux-arts de Caen. Excellente car, tout en présentant les diverses facettes de la vie et de l'oeuvre mêlées de Munch en privilégiant une approche thématique (Mélancolie, Norvège, Mort, Couples, Femmes, Angoisse), elle développe aussi une dimension formelle, en jouant sur la reproduction, sur l'écho entre peintures et gravures, et sur la manière dont l'artiste sait utiliser ses médiums pour obtenir des représentations changeantes d'un même sujet. Cet aspect n'avait été abordé que rapidement à Pompidou, et la présentation à Caen de quinze tableaux provenant du Musée de Bergen (et donc plus rarement vus que ceux d'Oslo) et d'une cinquantaine d'estampes venant d'une remarquable (et récente) collection privée permet le rapprochement, la comparaison."
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