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Par azoline le 16 Décembre 2015 à 00:13
Les caprices de Marianne de Henri Sauguet (1901 - 1989)
création en 1954 au festival d'aix en provence
histoire "nian nian" mais musique agréable et très belle voix. Un bel opéra moderne.
texte et images de l'opéra de rouen
Emblématique du romantisme, la pièce de Musset décrit les tourments amoureux et entraîne le spectateur dans un labyrinthe de non-dits. Marianne se trouve au cœur d’un triangle composé de Claudio, son mari, un vieux magistrat de Naples qui représente l’autorité et qui l’opprime ; Coelio, sensible et timide qui demande à son ami Octave de plaider sa cause mais en vain ; Octave lui-même, coureur de jupons mais intègre qui incarne l’amour et la liberté. Au fil de l’intrigue, les plus jeunes protagonistes — en l’occurrence Marianne, Octave et Coelio — entreprennent un parcours initiatique aux conséquences tragiques. En précurseur, Musset mène Marianne sur le chemin des revendications féminines alors qu’il laisse les personnages masculins enfermés dans leur statut traditionnel.
Mis en musique par Henri Sauguet et présenté en juillet 1954 au Festival d’Aix-en-Provence, cet opéra est une rareté. À l’époque, la version de Sauguet, en pleine maturité créatrice, a paru à certains trop moderne tandis qu’elle était jugée académique par l’avant-garde. Sa partition témoigne pourtant d’une inventivité étonnante par le développement de trouvailles et par la créationde climats qui font passer de l’ombre à la lumière et de la farce à la tragédie
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Par azoline le 24 Novembre 2015 à 00:00
Vendredi dernier je suis allée à l'opéra pour écouter l'orchestre dans "d'après Shakespeare"
Plusieurs compositeurs avec lectures de textes de Shakespeare par un comédien. (en anglais bien sur)
Grand orchestre pour un si petit effet sur moi !
Rien à voir avec les musiciens très bons, avec ce chef très tonique et ce comédien à la diction parfaite.
Non, je n'ai aimé aucune des musiques. Toutes ennuyeuses. Impossible de ressentir une quelconque émotion. Que de l'ennui. Dommage. C'est bien la première fois que ça m'arrive.
Claude Debussy Le Roi Lear (extraits) William Alwyn The Magic IslandHector Berlioz ouverture du Roi Lear William Walton Hamlet Lecture d’extraits de pièces de Shakespeare
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Par azoline le 18 Novembre 2015 à 00:00
Que du contemporain hier soir à l'opera de rouen. Je n'ai pas tout aimé mais je n'ai rien détesté. J'ai aimé les 2 derniers même si ça ne m'a pas procuré d'émotion. J'ai encore du boulot pour comprendre .... En tout cas, c'est impressionant de voir jouer Thierry Pécou au piano et de se dire que c'est de sa tête qu'est sortie cette composition... chapeau
Ivan Wyschnegradsky « Méditation sur deux thèmes de la Journée de l’existence» pour violoncelle et piano, opus 7
Gérard Grisey Nout pour clarinette-contrebasse
Alexandre Scriabine « Cinq Préludes » , opus 74, « Vers la Flamme », opus 72, Sonate nº 9 « Messe noire », opus 68
Thierry Pécou « Soleil-Feu » pour violon et piano
Bruce Mather « Duo basso » pour flûte-basse et clarinette-basse
Marc Patch « SILVER » pour flûte, clarinette, violon, violoncelle et piano« Je suis le diamant de toutes les étoiles, je suis la liberté, je suis l’extase.» ainsi s’exprime Alexandre Scriabine (1872-1915). À l’occasion de son centenaire, Thierry Pécou et son ensemble lui rendent hommage avec un programme qui réunit des compositeurs passionnés et influencés par l’œuvre du compositeur russe. Les pièces jouées explorent la thématique du feu. Parmi elles, il y aura une création de Marc Patch écrite pour l’ensemble Variances. Sa partition, qui apparaît imprégnée de mysticisme et nourrie des sources ésotériques de la musique de Scriabine, tient compte de l’omniprésence de l’élément du feu en donnant à tour de rôle à chacun des cinq instruments, soit la flûte, la clarinette, le violon, le violoncelle et le piano, un relief particulier à l’instar d’une flamme.
Ensemble Variances et Thierry Pécou au centre
Piano Alexander Melnikov
Ensemble Variances
Direction et piano Thierry Pécou
Flûte Anne Cartel
Clarinette Carjez Gerretsen
Violon Liana Gourdjia
Violoncelle David Louwerse
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Par azoline le 16 Novembre 2015 à 00:00
Encore de la musique pour dimanche. La vie est bien faite : je suis très triste à cause des attentats, et j'ai des concerts tous les jours ! de la musicothérapie en fait... Ce concert s’appelait Dédicaces, il a donc bien sur été dédicacé par le Directeur aux victimes des attentats. Pour ne pas annuler ce concert, il a fallut ajouter des mesures de sécurité. Des gens qui jettent un œil sur les gens qui rentrent.
dimanche après midi c'était Mozart , Schuman et Lefrançois. Laurent Lefrançois, c'est un compositeur Caennais né en 1974. Très joli sa Toccata mais trop court, on reste sur notre faim. L'oeuvre de Mozart etait bien mais sans rien de remarquable. Par contre, La Quintette de Schumann a permis de voir l'agilité et le plaisir de nos sollistes de l'orhestre de l'opéra de Rouen. J'étais dans la fosse au 2ème rang et voyais tout de leurs postures, de leurs mains, de leurs pieds. Le sourire ou la concentration sur leur visages. J'adore les voir comme ça ! Je les aime !!!!
Laurent Lefrançois Toccata sesta d’après Frescobaldi Wolfgang Amadeus Mozart Quatuor « La Chasse » Robert Schumann Quintette pour piano et cordes en mi bémol majeur
Laurent Lefrançois, compositeur
Florent Audibert, Violoncelle
Frédéric Aguessy, Piano
Pascale Thiébaux, Violon
Agathe Blondel, Alto
Hervé Walczak Le Sauder, Violon
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Par azoline le 14 Novembre 2015 à 00:11
C'est le titre du concert à l'opéra de Rouen ce vendredi soir. Titre bien à propos, avec les attentats parisiens qui ont suivis ce magnifique spectacle. Le monde est fou. Parlons musique pour 5 minutes oublier toutes ces horreurs.
Voici ce que raconte le site de l'opéra de Rouen sur ce beau concert dirigé par Laurence Equilbey, avec l'orchestre de Rouen et le choeur Accentus et 2 solistes extraordinaires. Soprano Catherine Hunold et Baryton-Basse Johannes Weisser
Laurence Equilbey (photo Paris Normandie)
Ludwig van Beethoven Cantate sur la mort de Joseph II, Le Roi Étienne Carl Maria von Weber Bataille et Victoire (extraits)
Ce concert sera diffusé en direct sur Radio Classique
Ce programme n’est pas une allusion au roman de Tolstoï mais plutôt un hommage aux idées des Lumières qui ont accompagné, dans ses convulsions parfois violentes, la fin du XVIIIe siècle. Ce que peint Beethoven dans la Cantate sur la mort de Joseph II, dans laquelle il chante les louanges d’un monarque éclairé, ressemble fort en effet à ce qu’il dessine dans son portrait du Roi Étienne, fondateur en l’an 1001 du royaume chrétien de Hongrie auquel il donna d’emblée quelques années de paix et de prospérité. Et si Weber raconte la Bataille de Waterloo, son souci de célébrer la fin d’une longue période guerrière et d’une dictature l’emporte sur celui de fêter le bruit des canons.Johannes Weisser, Baryton-Basse
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